L’échec professionnel est souvent assimilé à quelque chose de négatif dans la vie d’un individu. Il souligne l’impossibilité de réussir et dévalorise celui qui subit l’échec. La personne se désigne souvent comme unique responsable et sa première réaction est une plainte. Pourquoi je n’y arrive pas ? Où est-ce que je me suis trompé(e) ? J’aurais jamais dû me lancer dans cette aventure, etc. Se positionner en victime est le premier réflexe. Et c’est parfaitement humain… quand on a grandi dans une société qui pointe du doigt l’échec professionnel et ne met en avant que le succès immédiat.
Erreur n°1 : ne pas prendre le temps d’analyser les causes de l’échec
Il y a deux cas de figure ou deux types de personnes :
- Celles qui passent à autre chose rapidement et balaient d’un revers de main l’échec sans arrière pensée.
- Celles qui restent sur l’échec, ne le digèrent pas et se posent en victime éternelle.
Dans les deux cas, les personnes font cette erreur simple : elles ne cherchent pas à savoir, ni à comprendre ce qui les a mené à l’échec.
Le premier type de personnes va beaucoup trop vite pour avoir le temps de connaître les cause et les analyser. Elles ne prennent pas assez de temps ce qui peut aussi vouloir dire qu’elles ont peur de ce qu’elles pourraient découvrir.
Pour le deuxième type de personnes, c’est plus le fait de faire l’autruche et se complaire dans l’auto-dévalorisation ou le refus d’acceptation qui les empêchent de regarder la vérité en face pour ensuite agir.
Erreur n°2 : ne pas accepter les émotions qui découlent de l’échec professionnel
Puisque la norme, la croyance populaire est de se montrer fort, dur, avoir une armure, les émotions sont mal vues.
Pourtant tous les êtres humains sont pourvus d’émotions (même refoulées). Selon les personnes, le degré de sensibilité est différent, mais il existe.
En cas d’échec professionnel, vous pouvez ressentir de la tristesse, de la déception ou même du dégout. C’est OK.
Et l’étape que les gens négligent est celle de l’acceptation. Mieux vous intégrez et acceptez vos émotions, plus facilement vous les transformerez en des émotions positives et donc des forces pour mieux réagir.
Erreur n°3 : ne pas en parler à un professionnel pour vous aider à rebondir de votre échec professionnel
Voilà un autre biais cognitif négatif selon lequel, nous n’avons pas besoin d’aide. Demander de l’aide est là aussi perçu de manière négative, car cela mettrait en avant une faiblesse qui serait la cause de l’échec.
En effet, faire appel à un professionnel comme un coach devrait au contraire avoir un écho positif. Ce professionnel, grâce à ses techniques et ses outils, vous permet de rebondir beaucoup plus rapidement et vous guide sur le bon chemin pour trouver vos propres solutions.